L’expression « burn-out » s’est imposée dans le langage courant pour décrire le syndrome d’épuisement professionnel ou de surmenage des salariés, qui est souvent en lien avec des faits de harcèlement moral.
Le « burn-out » est la principale source de stress au travail, tant il touche aussi bien les cadres que les employés, les salariés du public comme ceux du privé.
Près de 13% des actifs présentent un risque élevé de burn-out, selon un sondage réalisé en 2014 par le cabinet Technologia
Vous êtes concernés dès lors que vous êtes victime de mauvaises conditions de travail qui sont susceptibles d’altérer votre santé ou de compromettre votre évolution de carrière.
Les conditions à remplir pour faire reconnaître une pathologie psychique
La grande spécificité des maladies psychiques est qu’elles peuvent être déclarées soit en tant que maladie professionnelle, soit en tant qu’accident du travail :
- la pathologie sera qualifiée de maladie professionnelle si elle procède d’une évolution lente,
- en revanche, celle survenue au temps et au lieu du travail, sera qualifiée d’accident du travail si elle est consécutive à un fait précis.
Déclarer le burn-out en maladie professionnelle
L’inscription du burn-out dans un tableau de maladies professionnelles est un sujet d’actualité, régulièrement débattu devant l’assemble nationale. Pour l’heure, ce syndrome n’est pas inscrit en tant que tel dans un tableau. La présomption d’imputabilité au travail n’est donc pas applicable.
A priori, cette inscription constituerait une avancée dans le droit des victimes en permettant une reconnaissance automatique au titre de la législation professionnelle dès lors que les conditions énumérées dans le tableau seraient satisfaites.
En théorie, le « burn-out » peut être reconnu comme une maladie professionnelle au titre de l’article L. 461-1 du code de la sécurité sociale. En effet, la loi du 17 août 2015 relative au dialogue social a complété cet article, qui prévoit désormais la possibilité de prendre en compte l’origine professionnelle des pathologies psychiques.
Cependant, seules quelques centaines de cas par an le sont effectivement du fait des critères particulièrement restrictifs de cet article.
En effet, il faut réunir deux conditions :
- la maladie doit entraîner une incapacité permanente de travail de plus de 25 %,
- la maladie doit être en lien « direct et essentiel » avec le travail.
La reconnaissance au titre de la législation professionnelle passe par un système dérogatoire devant un comité régional de reconnaissance des maladies professionnelles (CRRMP).
En fait, l’inscription de ce syndrome dans un tableau se heurte au refus catégorique des organisations patronales d’avancer dans ce sens. Chacun défend ses intérêts évidemment.
Il s’agit d’un symptôme, non d’une maladie.
Il y a un CRRMP par région. Pour le saisir, il convient de s’adresser à la CPAM compétente, c’est à dire la caisse de son lieu de résidence, et de déclarer le burn-out en tant que maladie professionnelle : la caisse saisira ensuite le CRRMP.
Le CRRMP qui est saisi dispose d’un délai de 4 mois pour rendre une décision. Il a deux mois supplémentaires en cas de nécessité de procéder à des examens ou enquêtes complémentaires.
Pour la région Rhône-Alpes et notamment le département de la Haute-Savoie, notre cabinet d’Avocats en droit du travail à Annecy intervient pour faire reconnaitre un burn-out en maladie professionnelle.
Pour la région parisienne, faites appel au Cabinet d’Avocats de droit du travail à Paris.
Déclarer le burn-out en accident du travail
L’accident du travail est défini comme l’accident survenu par le fait ou à l’occasion du travail à toute personne salariée ou travaillant, à quelque titre que ce soit, pour un ou plusieurs employeurs ou chefs d’entreprise.
Il faut donc un événement soudain à une date certaine. Par exemple, un choc psychologique suite à un entretien professionnel conflictuel.
Que faire en cas de refus de reconnaissance au titre de la législation sur les risques professionnels ?
Le salarié touché sera alors en arrêt maladie, et devra dès lors se contenter d’une couverture très parcellaire de sa maladie par la sécurité sociale.
Tant le montant de son indemnité journalière que la durée du versement de celle-ci est limité, à moins qu’une mutuelle santé ne vienne améliorer son sort.
Les recours en justice cas de burn-out
Même en l’absence d’accident du travail ou de maladie professionnelle, le salarié victime d’un burn-out peut rechercher la responsabilité de son employeur au titre de l’obligation de sécurité, et plus précisément de l’absence d’« effectivité » de la protection de sa santé.
Ce contentieux ne se déploie pas devant le Tribunal des affaires de sécurité sociale mais devant le Conseil de prud’hommes. Si besoin contactez votre avocat santé au travail.
Ainsi, le salarié exposé à un risque pour sa santé peut d’abord alerter le médecin du travail, et ensuite saisir la justice en invoquant le manquement de l’employeur à son obligation de sécurité afin d’obtenir du conseil de prud’hommes :
– la rupture du contrat de travail aux torts de l’employeur par la voie d’une prise d’acte de la rupture ou d’une action en résiliation judiciaire, (voir notre article sur la prise d’acte de rupture aux torts de l’employeur).
– ou la remise en cause d’un licenciement (licenciement pour faute grave par exemple) ou d’une autre sanction disciplinaire prononcés par l’employeur en violation de sa propre obligation de sécurité,
– ou encore la condamnation de l’employeur au versement de dommages-intérêts au titre de préjudices, y compris d’un préjudice moral.
À de nombreuses reprises, la Cour de cassation a admis qu’en cas de harcèlement moral ou de violences physiques ou morales subis par un salarié dans le cadre de son travail, l’employeur manque à son obligation de sécurité.
L’employeur n’a pas l’obligation de supprimer totalement les risques, notamment psycho-sociaux, mais doit prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés.
S’il ne prend pas ces mesures, il commet alors une faute et engage alors son obligation de sécurité de résultat.
Ces mesures sont listées notamment par l’article L. 4121-1 du code du travail et comprennent : des actions d’information et de formation ; des actions de prévention des risques professionnels et de la pénibilité au travail ; la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.
Enfin, l’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes.
Tel est le cas pour la prévention des risques auxquels peuvent être confrontés des salariés exposés aux situations de stress, de violence, de surmenage ou plus largement de « risque psycho-social ».
L’employeur doit analyser les risques existant. Il doit ainsi évaluer l’ensemble des risques pour la santé et la sécurité des travailleurs et transcrire cette évaluation dans un document unique.
La véritable obligation de l’employeur en matière de risque professionnel n’est pas de faire cesser le risque qui s’est déjà manifesté, mais d’agir afin de prévenir le risque, faire en sorte qu’il ne se réalise pas.
La preuve du burn-out en justice
Sur le plan de la preuve, c’est à l’employeur qu’il appartient de démontrer qu’il a satisfait à son obligation, et non au salarié de prouver que l’employeur a manqué à son obligation de sécurité. Ce point est fondamental dans tout procès pour burn-out.
L’épuisement professionnel peut avoir pour origine une surcharge de travail par exemple, ce qui implique dans ce cas d’établir l’existence d’heures supplémentaires anormalement élevées.
Peu importe à cet égard que le salarié soit soumis à un forfait en jours ou en heures sur l’année, car un bilan doit être réalisé en fin d’année afin d’apprécier si sa charge de travail n’est pas excessive au regard de la protection légitime de sa vie privée et familiale.
Christophe Noel, Avocat de droit du travail.
Claire M dit
Bonjour,
Je suis victime d’un burn-out, mais mon médecin m’a mise en arrêt maladie. Que faire pour que mon arrêt soit reconnu en maladie ou accident professionnel ? Merci.
Avocat Christophe Noel dit
Bonjour,
Il faut demander à votre médecin traitant de vous déclarer en accident du travail. La CPAM mènera ensuite une enquête contradictoire pour établir si votre arrêt de travail relève bien de la législation protectrice en matière de risques professionnels. La reconnaissance en A.T (accident du travail) ne débutera qu’à compter du jour où votre médecin a rempli le formulaire d’A.T.
Radici Florence dit
Bonjour
Je ne suis plus bien à mon travail
Cela fait 37 1ns que je travaille en milieu hospitalier bientôt.20 1ns aux urgences mais depuis mon arrêt suite à une agression je ne suis plus referente de rien pas.trop d informations alors que les nouveaux sont tous référents de quelque chose
Quand je demande des congés je ne les ai pas
Une de les collègues qui est à mi temps thérapeutique fais souvent les plannings mais comme elle a envie et ne prends pas en compte les jours où je suis revenue ou mes heures supplémentaires à rajouter en début de mois pour le mois passé
Ma cadre ne répond pas à mes mail ni à mes courriers ni au tel
Merci de votre réponse je ne sais pas si je dois aller chez mon médecin pour arrêt en burn out out accident de travail
Mzrci à vous cordialement
Jean Philippe dit
Bonjour,
Merci pour votre article très instructif.
J’ai fait un burn-out en juin 2015 sur mon lieu de travail.
Après passage à l’infirmerie du site, je suis sortie en ambulance des pompiers pour un passage aux urgences suite à détection d’une tension de 21/13.
Suite d’arrêt maladie de 6 mois et autant à mi-temps.
A aucun moment n’a été évoqué la mise en maladie professionnelle par aucun des médecin qui m’ont suivi.
Est-il possible d’envisager une action rétroactive ?
Merci par avance de votre réponse
Jean Philippe
laurence Backes dit
Bonjour, avez vous eu une réponse? J’ai la même question que vous .
Cordialement
Laurence
ous dit
bonjour Maître,
Je travaillai à la sncf de 1995 à 2008, en 2008 mon poste a été supprimé.
j’ai eu une mise a disposition dans un ministère depuis.
Et la je subit le burn out car la sncf ne veut pas me reprendre au métier que j’exerce maintenant, le ministere ne veut pas nous intégrer.
nous sommes en pleine réforme.
si je déclare un burn out en accident de travail, quel sera mon futur par rapport à mon salaire sacant que j ai 46 ans et 21 ans d’anciennete.
cordialement.
Mireille Soles dit
J ai 61 ans je suis à 7 mois de la retraite et je suis agent de service dans une maison de retraite. Depuis 6 mois je suis en remplacement sur un poste de lingere qui est bien moins fatigant que mon poste. La direction m avait promis que je resterais sur ce poste jusqu’à ma retraite. Une fille a demandé le poste dès qu’ il a été vacant et elle l a eu. On m a répondu qu’ elle était prioritaire et on m a gentiment remis sur mon poste. Depuis je suis exténuée épuisée moralement et physiquement et ne cesse de pleurer dès que k arrive au travail. Que dois je faire ? J en ai parlé et il m a été répondu tu fais un burn out.
Airola dit
Bonjour je suis sapeur-pompier depuis 40ans je n est plus le moral du travail à mon âges 56 ans j intervient encore dans les ambulances et le reste ma hiérarchie ne voulait rien entendre j ai perdu la tête le jour de ma garde harcelé dans ma carrière et avancement est-ce que tout ça peut être lié à un burn-out et accident du travail merci
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
bonjour,
c’est assez typique d’un épuisement professionnel. Consultez votre médecin et le médecin du travail pour poser un diagnostic.
Bert dit
Bonjour.
Je fais un burn out, je vois mon médecin généraliste. Je ne veux plus retourner au travail et je désire prouver l’abus des employeurs, de mon employeur et donc, avoir un rdv auprès de la médecine du travail puis voir au prudhom.
Quel déroulement à faire…
Merci d avance
Cordialement
Marie.helene Haller dit
Bonjour je travaille dans une EHPAD depuis février 2022 en CDD au mois de mai j’ai résigné un CDD en septembre 2022 j’ai appris que le poste que j’occupe est vacant on me refuse le poste à la place on me propose un CDI à mi temps que je refuse.j’ai écrit un courrier à la direction générale du groupe mon directeur m’appelle en me disant que je dois me rendre sur mon poste de travail le lendemain que l’on me signe le CDI à plein temps depuis je suis régulièrement convoquée dans le bureau du directeur on me reproche des fautes dans mon travail je suis tombée malade au mois de mars COVID on me après un mois on me dit que je ne respecte pas les mesures sanitaires qu’il y a des personnes fragiles et qu’il y a eu des décès sous entendus que je pouvais être la cause je le vis très mal je n’en peux plus on me convoque ma responsable hébergement me parle très mal je n’en peux plus je suis à bout . Je suis diabétique avec de la tension ,je suis toujours en pleurs je n’arrive plus à dormir. Mon avis est que le fait d’avoir défendu mes droits pour le CDI fait que je subit tous cela.
sauvignet dit
bonjour, je suis infirmier chez un prestataire de santé , depuis 2009.
depuis juin 2020 les conditions e travail se sont dégradées , avec des démissions de collègues qui ne sont pas replacées , des arrêts de travail successifs…. ce qui générent une dégradation des conditions de travail , glissement de taches , changement de postes au pied lever , accroissements des distances parcourues , heures suppléméntaires…, j’ai eu un accrochage en voiture seul en sortant d’un parking par manque de vigilance , j’ai des troubles du sommeil , une irritabilité, …..ma dernière journée de travail s’est soldée par des erreurs administratives , je suis arrivé au bout de ce que je pouvais faire. Même situation pour une collègue Mon médecin traitant était en vacances , j’ai consulté dans une maison médicale et j’ai craqué.je suis en arrêt de travail pour burn out, 15 jours (c’est ce qui indiqué sur mon de travail) refus de la cpam de données des indemnités journalières je dois mon médecin traitant.je compte reprendre mon activité quand je serai rétabli , je suis a 2 ans de la retraite .
pouvez me conseiller sur la conduite a tenir ?merci
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Bonjour,
Je vous suggère de contacter le cabinet pour en discuter en détails.
caron dit
Bonjour je suis victime de harcelement sur mon lieu de travail de ma cadre et des collègue
je suis sous antidepresseurs et continu de travailler
ma cadre doit passer en disciplinaire mais mon nouveau directeur va la défendre car il la connait bien;
j en ai parler a mon medecin mais est ce qu il peut me mettre en AT?
Est ce que mon directeur peut il le refuser?
Faut il porter plainte a la gendarmerie?
Merci a vous
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Bonjour
Votre employeur peut seulement contester le caractère professionnel de votre arrêt maladie auprès de la Cpam. Mais ce n’est pas lui décide
D'INGEO dit
Bonjour maître,
Une amie à fait un burn out suite à une situation particulière.
Il y a eu sa séparation mais le principal facteur est que son employeur ne lui a pas facilité les horaires (réunion en dehors des horaires de bureau et refus de lui aménager des horaires pour qu’elle puisse aller chercher sa fille en bas âge qui se trouvait à plus de 30ln de route).
Du coup elle a tenue environ 2 ans ainsi jusqu’au jour où elle a craqué.
Son médecin du coup l’a mise uniquement en arrêt maladie.
Est il possible dans ce cas de faire reconnaître son cas en burn out et maladie prossenielle ?
Si oui que faut il faire ?
Bien cordialement.
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Oui elle peut faire reconnaître en AT/MP a tout moment. La Cpam fixera la date de début de la maladie pro ou de l’AT.
Mugnier. P dit
Bonjour. Je suis en arrêt maladie depuis le 17 avril 2021 pour 15 jours. Mon corps n’est pas prêt de reprendre. Je suis en arrêt pour burn out. Je suis responsable dans la grande distribution. A 1 an de la retraite. Je subis depuis longtemps des pressions. Je suis à bout. Comment puis je déclarer en accident du travail ou maladie professionnelle ? Merci pour vos conseils
Diallo dit
Bonjour Maître,
Je suis éducatrice dans une structure de la protection de l’enfance. Je suis victime de diffamation, un courrier recommandé anonyme à été envoyé à la direction général de mon établissement, accusant le chef de service de détournement des fonds de la société à des usages personnel. Aujourd’hui ce chef de service m’accuse directement d’être l’auteur du courrier. Certains de mes collège également. Je pense qu’il veulent trouver un moyen de me pousser à quitter l’établissement, car j’ai en quelque sorte dit que je dénoncerais les éducateurs maltraitant envers les enfants….
j’ai également été victime d’harcèlement sexuel de la part de ce chef de service.
Je ne sais pas quoi faire je suis en arrêt depuis 2 mois. Je me sens seule je n’ai confiance en personne. Que faire svp aider moi maître.
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Il faut préparer un courrier ensemble pour faire une alerte et saisir sans délai la justice pour faire cesser cette situation
Virginie DIDIER dit
Bonjour,
Je suis engagée dans le cadre d’un CDD + CUI (étant travailleur handicapé) en télétravail exclusivement vu que l’agence est dans le nord et moi dans le sud, depuis le 16 novembre 2020. Je suis en arrêt depuis le 12 avril pour Burn-out suite aux appels constant les week ends et au delà des mes horaires de travail en plus de petits chantages. Mon médecin m’a mis en arrêt pour burn-out / surmenage lié au travail, puis-je lui demander de le passer en accident du travail ou maladie professionnel ? Mon médecin m’a même fait une lettre pour un psychiatre, de plus je suis sous anxiolytique. Quelle est la meilleure solution ?
Cordialement
cécile dit
Bonjour,
J’ai subi des attouchements sexuel de la part de l’un de mes collègues. J’ai fais un signalement à mon employeur et ai porté plainte à la gendarmerie. Depuis plusieurs mois rien n’est fait, je travaille toujours avec ce même collègues qui avait déjà eu des comportement violents (que j’avais déjà signalé à l’époque) et me rends sur mon lieu de travail à reculons.
Ma hiérarchie m’a stipulé que sans témoin, ils ne pouvait prendre une décision radicale. J’ai demandé ma mutation mais rien ne bouge. Je suis à bout.
J’ai déjà eu rendez vous avec la médecine du travail mais cela n’a pas semblé être utile.
Puis-je m’arrêter pour dépression et le déclarer en accident de travail?
Merci d’avance
Ch dit
Bonsoir
Je suis infirmière dans un EHPAD public
Nous sommes en sous effectif sur 3 services .
Nous sommes 3 pour 8 infirmières , les autres sont en arrêt à cause des conditions de travail, hormis une pour maternité et une en congé annuel.
Hier soir, j ai fait une crise d hystérie et de panique suite à une erreur d’une aide soignante qui a failli me faire faire une faute lourde . J en étais à la 58 ème heure de travail de la semaine à ce moment. Il me restait une heure à faire quand une urgence est tombée. Je savais que je ne partirai plus à l heure . Mon cerveau a vrillé. J ai appelé le SMUR pour m aider à gérer cette urgence .
Je devais encore fait 12h le lendemain. Le cadre m avait informé que ce qu il me demandait était illegal mais ils ne avaient pas le choix.
J avais eu un seul repos dans la semaine . Le cadre m a appelé 2 fois ce jour là pour me supprimer au fur et à mesure les repos compensateurs. On m’a obligé à faire 3 jours de plus en 12h dans 2 services dont un que je ne connaissais pas (80 résidents ) j ai fini par dire oui. Je n’avais même plus la force de dire non. Le vendredi , il n était pas encore question que je fasse e dimanche. Le cadre est venu me voir pendant mon service de 12h en me disant que j’irais le dimanche dans un autre service. Je me suis effondrée devant lui, je lui ai dit que je ne tiendrais pas, qu’il fallait que je dorme, qu’ils allaient me tuer. Je l ai dit à la psychologue du service. Il m a dit « je suis désolée de vous demander ça mais je n’ai trouvé aucune autre solution, je sais que vous faites un gros effort « .
J ai fini mon travail en pleurant le vendredi devant les résidents et les collègues.
J ai réussi à travailler en mode automatique le samedi.
Mais à une heure de partir, une aide soignante a fait une erreur sur un soin, entraînant une possible urgence . Je me suis mise à hurler qu ils allaient me tuer devant les résidents .
J ai appelé le SMUR pour m aider et ils m ont envoyé les pompiers pour gérer ma pseudo urgence . (En fait, l aide soignante avait fait une erreur en lisant un appareil de paramètres cliniques )
Ma cadre d astreinte m a ordonné de partir, m a conseillé de prévenir la medecine du travail, et de voir un médecin et m a interdit de venir le lendemain faire les 12h
Le médecin vu aujourd’hui m a fait un arrêt en accident de travail
Il m a dit que ça ne passerait peut être pas
Qu’en pensez vous? Je ne sais même plus par quelle démarche je dois commencer …. A part commencer par dormir
..
.
kannellys dit
Bonjour,
je suis secretaire de direction dans une association.
tous mes collègues ont une adresse mail et un fichier réseaux
Mon supérieur hiérarchique a-il le droit d’exiger d’avoir mes identifiants et mot de passe et de s’appropprier ma messagerie professionnelle comportant mon nom et de l »utimiser en mes lieux et place, en désorganisant totalement mes dossiers pendant mes congés ?
Dugué Dominique dit
Bonjour maître, je rencontre depuis deux ans des problèmes avec ma collègue. Une organisation a été mise en place au début de la Covid, temporaire mais qui a déplu à ma collègue. Depuis c’est l’enfer au bureau. J’en ai parlé plusieurs fois à mon responsable qui apparemment ne peut rien.. il se défile. De ce fait j’ai demandé un rdv avec la direction le responsable et ma collègue.. suite à cet entretien, la direction nous informe que cela n’est pas un problème de management que seules nous, pouvons régler le problème. Que nous devons le faire, sinon il y aura sanction, avertissement ou mutation.. étant la seule à vouloir que cela s’arrange pour pouvoir travailler sereinement et dans un climat normal. Comment peut on se sortir de cette situation? Ma collègue m’en veut, je ne sais même pas pourquoi. Et là depuis peu elle a même remis en question mon travail. Je fais remonter à mon responsable à chaque fois que se produit un fait. Mais là ça fait 2 ans que ça dure… je n’en peux plus de supporter ce climat, je sombre peu à peu. Je suis en pleine déprime je ne sais plus quoi faire.. j’ai été en arrêt 10 jours mon médecin a bien vu que ça n’allait pas, mais je ne peux m’arrêter continuellement. Je tiens à mon travail mais franchement dans de telles conditions c’est devenu un calvaire. Que puis-je faire? Un médecin peut-il mettre quelqu’un en accident de travail? Car en arrêt maladie financièrement je ne peux me permettre de longues périodes.. mais là j’en peux plus… je ne sais même pas comment je fais pour tenir.. je ne dors quasiment plus et masque tout au bureau, je ne veux surtout pas que ma collègue voit qu’elle me descend peu à peu… merci pour votre aide, réponse qui pourrait éventuellement m’ouvrir une porte. Je ne sais plus quoi faire..
ESBERARD Patrick dit
Bonjour Maître
Je suis chauffeur de bus et étant à mon poste de travail depuis 8h durant, j’ai reçu l’ordre de prolonger mon service. Il s’en est suivie une discussion très animée par radio qui eut pour conséquence un malaise et une oppression thoracique immédiats. Les pompiers sont intervenus dans le bus et constatant une tension très élevée ont immédiatement appelé le Samu qui m’ont transporté aux urgences.
Depuis bientôt 5 mois je suis en arrêt maladie et suis traité pour anxiété au travail.
Pourriez vous m’indiquer si mon cas peut être considéré comme un accident du travail.
Si oui merci de bien vouloir m’indiquer la marche à suivre pour le faire reconnaître.
Avec toute ma reconnaissance, je vous adresse mes plus sincères salutations.
ESBERARD Patrick dit
Bonjour Maître
Je suis chauffeur de bus et étant à mon poste de travail depuis 8h durant, j’ai reçu l’ordre de prolonger mon service. Il s’en est suivie une discussion très animée par radio qui eut pour conséquence un malaise et une oppression thoracique immédiats. Les pompiers sont intervenus dans le bus et constatant une tension très élevée ont immédiatement appelé le samu qui m’ont transporté aux urgences.
Depuis bientôt 5 mois je suis en arrêt maladie et suis traité pour anxiété au travail.
Pourriez-vous m’indiquer si mon cas peut être considéré comme un accident du travail.
Si oui pourriez vous m’indiquer si je peux le faire reconnaître rétroactivement.
Avec toute ma reconnaissance, je vous adresse mes plus sincères salutations.
Ferrant dit
Bonjour maître,
Je suis en arrêt burn out depuis plusieurs mois. Je travaille dans une collective territoriale. La médecine du travail m’a demandé de voir avec mon médecin pour remplir le formulaire de maladie professionnelle mais celui ci refusé de le remplir. Il me dit que même si je suis bien en burn out il ne peut pas remplir le certificat car celui ci n’est pas dans les maladies professionnelles su aura des problèmes avec le conseil de l’ordre et ma collectivité parce que même si les faits sont là il ne travaille pas dans la collectivité et il ne veut pas affirmer le lien avec le travail. Je lui ai dit que cela ne l’engageait pas puisque cela déclenche ensuite le comité médical mais il ne veut rien savoir. Que puis je faire ? Merci
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Changer de médecin !
Daniele dit
Bonsoir, Je suis en arrêt de travail depuis le 15 juillet 2022, depuis plusieurs années mon responsable me cris dessus devant mes collègues, plusieurs fois me suis rendu chez le psychologue du travail, je n arrive plus à supporter les cris et les humiliations d autant plus qu il me demande de faire du travail supplémentaire et je n ai pas le droit d employer le NON même si je dois argumenter. Le 13 juillet 2022 je me suis faite crier une fois de plus et c était la fois de trop, pas eu le droit de dire mot pas eu le droit de sortir du bureau humiliation devant ma collègue d autant plus qu elle était tellement mal qu elle lui a demandé de sortir mais non il a préféré qu elle reste . Suis rentrée chez moi j ai craqué avec des idées de mettre fin à tt cela. J ai fait une déclaration de agression verbale + demande d être mise en accident du travail , la collègue qui était avec moi a bien voulu témoigner en ma faveur . Je ne suis pas la première personne à me plaindre, il semble que rien ne soit fait . Que faire pour être reconnu comme victime de harcèlement ? En vous remerciant
MALATTIA dit
Bonjour
Après épuisement professionnel et conflit avec le médecin de mon service j ai craqué avec des maux de têtes violent et une tension a 19 pendant mon service .j ai fini aux urgences sur mon lieu de travail .
Le médecin des urgences qui me connaît bien m a mis en accident de service pour asthénie+++++ ,migraine et conflit
Mon médecin traitant a prolonger celui ci pour burn-out ,stress et fatigue .
L administration de l Hopital ou je travaille refuse de me mettre en accident de service comme mentionné par les 2 médecins.
Que dois je faire ?
Noel dit
Bonjour,
Je souhaiterai savoir si mon employeur est en droit de refuser un accident de travail quand celui-ci a été contracté sur mon temps de rtt pour motif « surmenage au travail dû à un probable harcèlement ».
J’ai reçu un courrier de la part de mon employeur me disant que ce certificat n’est pas recevable juridiquement. L’a t’il pour autant envoyé à la CPAM ?
Il indique que je suis en congé hors sur le planning annuel je ne figure pas en CA.
Il me demande de revoir mon médecin pour demander un arrêt de travail pour maladie ordinaire.
Merci pour votre réponse.
Christophe Noel, Avocat droit du travail dit
Ce n’est pas l’employeur qui décide mais uniquement la CPAM
Sonia H dit
Bonjour,
Je me suis mise en arrêt maladie le 24/06/2020 suite à un épuisement professionnel, surmenage, manque d’effectif. Je produisais le travail de trois personnes.
Je viens d’être licenciée pour inaptitude à tous postes (06/12 par la médecine du travail et 26/12/2022 par l’employeur) et je n’ai jamais su que mes arrêts pouvaient être statué en Accident de travail. Puis-je en faire la réclamation auprès de la Cpam et éventuellement la psychiatre ou le médecin qui me faisait mes arrêts maladie depuis le début ? est-ce rétroactif ?
Merci à vous.
Sonia.
Edith dit
Bonjour,
Je suis en arrêt à cause d’un accident de travail, survenu sur mon lieu de travail, ayant entrainé une hospitalisation et une opération en urgence vitale. Depuis, j’ai des séquelles psychologique. Est-ce-que cela peut-il être considéré comme un burn-out ?
Si oui, pourrais-je rester en arrêt pour accident du travail ?
Karine dit
Bonjour ,
Je suis en arrêt à partir d’aujourd’hui, pour burnout. Je ne retournerais pas dans ma société où je travaille depuis 1 an. Je vais me reconstruire et poser ma démission. Mais je me pose la question de mon préavis… Au bout d un an je crois avoir 2 ou 3 mois à faire en préavis en cas de démission. Et j enverrai ma démission dès que j’irai mieux mais pour mon préavis que va t il se passer ? Devrais je retourner au travail pour le faire ? Je n y retournerais pas, ça c’est certain. Merci de m’éclairer SVP .
Cordialement
K.M.
Morvan dit
Bonjour,
Je suis éducatrice de jeunes enfants dans une association et depuis début 2023 j’ai postulé dans ce lieu à un nouveau poste avec de nouvelles responsabilités. En l’absence de direction, j’ai pris mes nouvelles missions comme j’ai pu en me fixant peu de limites. La nouvelle direction est arrivée depuis peu ce qui a étéun soulagement. Au retour de mes congés j’ai compris que je n’obtiendrai pas son soutien car elle m’a reçu dans son bureau avec quantité de reproches et des attentes qui allait à l’encontre du travail d’accompagnement éducatif et social pour lequel j’ai postulé au départ.
J’ai pris en compte ses critiques et proposé des solutions (un vrai emploi du temps car trop d’heures supplémentaires, un bureau car je n en n’avais…) Or, j’ai eu encore des bâtons dans les roues de sa part.
J’ai craqué et osé parler à mon médecin, j’ai rencontré la médecine du travail et j’ai obtenu un arrêt maladie. Il y a un problème mais je ne sais pas l’identifier en tout cas la moindre interactions avec le lieu me fait sur réagir et je perds tous mes moyens.
Aucuns diagnostic ne m a été donné si ce n’est un arrêt pour faire redescendre la pression et prendre du recul. Une inaptitude est en perspective mais je ne me sens pas prête à être au chômage et déployer de l’énergie a cela tant que je n’ai pas réglé le « problème ». Des séances de psy sont en projet mais je ne trouve pas de place.
Avez-vous des suggestions ?
Abdel dit
Bonjour Maître
Voilà je suis tomber enceinte en octobre 2023 et mon médecin m’a arrêter grossesse à risque, ensuite congé maternité je souhaite reprendre mon poste de nuit étant aide, j’apprend par mes propre moyen que ma direction m’a basculer à un poste de jours sans me consulter alors que j’étais en poste de nuit avant aujourd’hui je suis en arrêt pour dépression car je souhaite reprendre mon poste de nuit mes ils refusent ? Puis je demander un arrêt pour burn-out ? Merci